Des impuretés ont été signalées dans certaines fioles. Le Japon a annoncé jeudi 26 août la suspension d’1,63 million de doses du vaccin de la biotech américaine Moderna contre le Covid-19. Le groupe pharmaceutique Takeda, qui importe et distribue au Japon le vaccin de Moderna, a ainsi demandé à Moderna de mener une « enquête urgente » sur les trois lots dans lesquels des « corps étrangers ont été découverts » et qui ont été produits en Espagne, selon des médias locaux.
Selon un communiqué de Takeda, « plusieurs centres de vaccination » ont signalé la présence de contaminants dans des fioles de vaccin Moderna. D’après la chaîne de télévision publique NHK, ces impureté ont été repérées dans 39 fioles scellées de vaccins, dans huit centres de vaccination différents au Japon, y compris à Tokyo.
Ces fioles provenaient toutes d’un seul des trois lots retirés de la distribution au Japon. L’utilisation des deux autres lots a été arrêtée par mesure de précaution, a expliqué jeudi le porte-parole du gouvernement Katsunobu Kato. « Pour l’heure, rien n’indique que des doses contenant ces contaminants aient été administrées » à des personnes, a-t-il ajouté lors d’un point-presse.
Sommaire
Au Japon, 1,63 million de vaccins Moderna suspendus pour anomalie
Le groupe pharmaceutique nippon Takeda, qui importe et distribue le vaccin de Moderna, a déclaré dans un communiqué avoir reçu « des signalements de plusieurs centres de vaccination, selon lesquels des corps étrangers ont été découverts » dans des fioles de vaccin scellées.
« Après consultation avec le ministère de la Santé, nous avons décidé de suspendre l’utilisation » de tous les vaccins issus de trois lots à compter de jeudi, soit 1,63 million de doses au total, a ajouté Takeda. Le groupe japonais a demandé à Moderna de mener une « enquête urgente » sur ces lots, qui selon des médias locaux ont été produits en Espagne.
De son côté, Moderna « enquête sur ces signalements et s’engage à travailler sans tarder avec son partenaire Takeda et les autorités réglementaires pour y répondre », d’après un communiqué séparé.
« Enquête urgente » réclamée
Le groupe japonais a demandé à Moderna de mener une « enquête urgente » sur le sujet. Sollicitée, la biotech américaine n’était pas disponible dans l’immédiat pour réagir à ces informations. Sans détailler la nature des impuretés détectées, Takeda a précisé n’avoir pas reçu, à ce jour, de signalements concernant d’éventuels risques pour la santé liés aux doses affectées. De son côté, le ministère japonais de la Santé a déclaré qu’il allait coopérer avec Takeda pour distribuer des doses alternatives, afin d’éviter une interruption du programme national de vaccination qui accélère depuis quelques mois, après un lent démarrage.
Environ 43 % de la population du Japon est totalement vaccinée. Mais cela n’empêche pas le pays de se débattre actuellement avec des niveaux records d’infections quotidiennes, du fait notamment du variant Delta, plus résistant et plus contagieux.
La majeure partie de l’archipel est désormais concernée par des restrictions contre le Covid-19, mais celles-ci demeurent limitées et leur efficacité douteuse, les moyens coercitifs du gouvernement pour les imposer étant restreints.
Une « enquête urgente » a été demandée à Moderna
Le groupe japonais a demandé à Moderna de mener une « enquête urgente » sur ces lots, qui selon des médias locaux ont été produits en Espagne.
Sollicitée par l’AFP, la biotech américaine n’était pas disponible dans l’immédiat pour réagir à ces informations.
La présence de contaminants a été constatée dans 39 fioles scellées de vaccins, dans huit centres de vaccination différents au Japon, y compris à Tokyo, selon la chaîne de télévision publique japonaise NHK.
Ces fioles provenaient toutes d’un seul des trois lots retirés de la distribution au Japon. L’utilisation des deux autres lots a été arrêtée par mesure de précaution, a expliqué jeudi le porte-parole du gouvernement Katsunobu Kato.
Une quarantaine de fioles concernées
Le groupe japonais a demandé à Moderna de mener une « enquête urgente » sur ces lots, qui selon des médias locaux ont été produits en Espagne. La présence de contaminants a été constatée dans 39 fioles scellées de vaccins, dans huit centres de vaccination différents au Japon, y compris à Tokyo, selon la chaîne de télévision publique japonaise NHK. Ces fioles provenaient toutes d’un seul des trois lots retirés de la distribution au Japon. L’utilisation des deux autres lots a été arrêtée par mesure de précaution, a expliqué jeudi le porte-parole du gouvernement Katsunobu Kato.
« Pour l’heure, rien n’indique que des doses contenant ces contaminants aient été administrées » à des personnes, a-t-il ajouté lors d’un point de presse régulier. Par conséquent, « nous n’avons pas eu de remontées d’informations » sur d’éventuels dommages sur la santé liés à l’injection de telles doses suspectes, a ajouté Katsunobu Kato.
Pas de dommage sur la santé actuellement ?
« Pour l’heure, rien n’indique que des doses contenant ces contaminants aient été administrées » à des personnes, a-t-il ajouté lors d’un point de presse régulier.
Par conséquent, « nous n’avons pas eu de remontées d’informations » sur d’éventuels dommages sur la santé liés à l’injection de telles doses suspectes, a ajouté M. Kato.
Le personnel médical qui injecte les doses inspecte par ailleurs les fioles à l’oeil nu avant de préparer et d’injecter des doses, a précisé de son côté le ministère nippon de la Défense, qui gère des centres de vaccination de masse dans le pays.
Le ministère de la Santé va coopérer avec Takeda pour distribuer des doses alternatives, afin d’éviter une interruption du programme national de vaccination qui accélère depuis quelques mois, après un lent démarrage.
Environ 43% de la population du Japon est totalement vaccinée. Mais cela n’empêche pas le pays de se débattre actuellement avec des niveaux record d’infections quotidiennes, du fait notamment du variant Delta, plus résistant et plus contagieux.
La majeure partie de l’archipel est désormais concernée par des restrictions contre le Covid-19, mais celles-ci demeurent limitées et leur efficacité douteuse, les moyens coercitifs du gouvernement pour les imposer étant restreints.
Record d’infections
Le personnel médical qui injecte les doses inspecte par ailleurs les fioles à l’œil nu avant de préparer et d’injecter des doses, a précisé de son côté le ministère nippon de la Défense, qui gère des centres de vaccination de masse dans le pays. Le ministère de la Santé va coopérer avec Takeda pour distribuer des doses alternatives, afin d’éviter une interruption du programme national de vaccination qui accélère depuis quelques mois, après un lent démarrage.
Environ 43 % de la population du Japon est totalement vaccinée. Mais cela n’empêche pas le pays de se débattre actuellement avec des niveaux records d’infections quotidiennes, du fait notamment du variant Delta, plus résistant et plus contagieux. La majeure partie de l’archipel est désormais concernée par des restrictions contre le Covid-19, mais celles-ci demeurent limitées et leur efficacité douteuse, les moyens coercitifs du gouvernement pour les imposer étant restreints.
Distribution de doses alternatives
Takeda a demandé à Moderna de mener une « enquête urgente » sur le sujet. Sollicitée par l’AFP, la biotech américaine n’était pas disponible dans l’immédiat pour réagir à ces informations. Sans détailler la nature des impuretés détectées, Takeda a précisé n’avoir pas reçu à ce jour de signalements concernant d’éventuels risques pour la santé liés aux doses affectées.
De son côté, le ministère japonais de la Santé a déclaré qu’il allait coopérer avec Takeda pour distribuer des doses alternatives, afin d’éviter une interruption du programme national de vaccination qui accélère depuis quelques mois, après un lent démarrage.
Environ 43 % de la population du Japon est totalement vaccinée. Mais cela n’empêche pas le pays de se débattre actuellement avec des niveaux records d’infections quotidiennes, du fait notamment du variant Delta. Face à cette version du virus, l’efficacité du vaccin de Moderna, comme de celui de Pfizer, tombe à 66 % (contre 91 %), selon une étude récente.
En Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern défend le « zéro Covid »
La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a défendu ce jeudi sa stratégie « zéro Covid », alors que la propagation du variant Delta met à mal l’efficacité d’une politique jusque-là couronnée de succès. Un cas de ce variant beaucoup plus contagieux a été découvert à Auckland la semaine dernière, mettant fin à six mois sans aucun cas de contamination d’origine locale.
Cette infection a donné naissance au plus grand foyer du pays depuis le début de la pandémie, avec un total de 277 cas enregistré jeudi. Jacinda Ardern a estimé que le variant Delta pouvait être éradiqué dans son pays, expliquant que les experts lui conseillaient de s’en tenir à une approche d’élimination. « De leur point de vue, non seulement c’est possible, mais c’est la meilleure stratégie et je suis totalement en accord », a-t-elle souligné ce jeudi en annonçant 68 nouveaux cas.